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ALLOCUTION DU RECTEUR

M. le professeur Jaques COURVOISIER
A LA SÉANCE DU DIES ACADEMICUS
le 22 juin 1959
MM.

LA réunion d'aujourd'hui diffère des séances que nous avons l'habitude de tenir à l'occasion de la distribution des prix. Je n'ai pas besoin de justifier ce changement par de longues considérations. Les journées anniversaires que nous venons de vivre ont constitué le Dies academicus de 1959, moins la distribution des prix qui va présentement avoir lieu. Nous aurions pu aussi y faire figurer ce qui est lu en pareille occasion: le rapport administratif du recteur. Mais le Bureau du Sénat a décidé que, ce rapport étant imprimé, il sera loisible à chacun d'en prendre connaissance en temps opportun, si bien que sa décision m'a apporté, je ne le cache pas, un grand soulagement, car j'aurais eu de la peine à le rédiger au cours de ces quinze derniers jours.

Nous nous sommes demandé au Bureau s'il aurait été indiqué de jeter, en ce jour, un regard sur le passé immédiat et de dresser, fut-ce sommairement, un premier bilan de nos fêtes du IVe centenaire. A la réflexion, il nous est apparu qu'il était un peu tôt pour le faire et qu'il valait mieux pour cela attendre la séance de rentrée. Néanmoins, je m'en voudrais de ne pas évoquer avec vous les merveilleuses journées du début de ce mois qui nous laissent à tous un si beau souvenir. Si peu que ce soit, je voudrais vous dire qu'à mon sens — et je me réserve de développer ces points ultérieurement — l'Université s'y est affirmée dans son unité de quatre manières différentes: dans l'unité avec son passé quatre fois centenaire, dans l'unité dc ses facultés les unes avec les autres, dans l'unité que constituent les professeurs et les étudiants et enfin dans l'unité avec la cité qui a accueilli les deux cortèges des 4 et 6 juin d'une manière inoubliable.

Fondé sur de si belles journées, ou plutôt sur ce qui était à la base de ces journées et qui nous a été révélé au fur et à mesure qu'elles se déroulaient, je vous dis, chers étudiants, au moment où vous allez vous présenter aux examens, mes voeux amicaux, et à tous, professeurs et étudiants, mes souhaits les meilleurs pour ce qui suivra immédiatement: les vacances.